ATELIER D’ECRITURE | منتديات الدراسة الجزائرية

ATELIER D’ECRITURE

ATELIER D’ECRITURE
Je rédige la suite d’un récit fantastique mettant en scène un animal de légend
J’analyse
La nuit régnait en maîtresse sur les pensées des deux hommes accroupis auprès de leur feu
solitaire. L'obscurité, lourde de menaces, s'insinuait dans leurs veines et accélérait leur pouls.
L'un d'eux attisa le feu avec son épée.
- Arrête ! Idiot, tu vas révéler notre présence !
- Qu'est-ce que ça peut faire ? Le dragon la sentira de toute façon à des kilomètres à la ronde. Grands
Dieux ! Quel froid ! Si seulement j'étais resté au château !
- Ce n'est pas le sommeil : c'est le froid de la mort.
- N'oublie pas que nous sommes là pour...
- Mais pourquoi, nous ? Le dragon n'a jamais mis le pied dans notre ville !
- Tu sais bien qu'il dévore les voyageurs solitaires se rendant de la ville à la ville voisine...
- Qu'il les dévore en paix ! Et nous, retournons d'où nous venons !
- Tais-toi ! Écoute. ..
Les deux hommes frissonnèrent.
- Oh ! Quel pays de cauchemar ! Tout peut arriver ici !
Les choses les plus horribles... Cette nuit ne finira-t-elle donc jamais ? Et ce dragon ! On dit que ses
yeux sont deux braises ardentes, son souffle, une fumée blanche et que, tel un trait de feu, il fonce à
travers la campagne, dans un fracas de tonnerre, un ouragan d'étincelles, enflammant l'herbe des
champs.
Ray Bradbury, Un remède à la mélancolie, (1948
J’analyse
1. Où se trouvent les deux hommes ?
2. De quoi ont-ils peur ?
3. Relève les mots et expressions qui introduisent un climat d’angoisse,
de peur.
Je m’entraîne
Organise ce tableau à partir du texte.
Comportement des deux hommes:
Eléments du cadre:
Eléments liés au dragon:
Je rédige
Imagine la suite du récit et raconte deux moments :
- L’attaque du dragon.
- L’intervention d’un animal extraordinaire qui sauve les deux hommes du dangereux dragon.
2-récris le texte ci-dessus en reprenant les idées essentielles (3phrases) tu dois tenir compte de la définition du résumé qui t'a été donné
Pour décrire le dragon : effrayant, colossal, horrible, immense,
redoutable,…
Pour décrire le héros : courageux, fort, rusé, héroïque, rapide, téméraire,…
Pour décrire les deux hommes : effrayés, paniqués, une peur bleue,
surpris, reconnaissants, admiratifs, soulagés,…
Critères de réussite
Pour réussir ta production, il est important de répondre aux questions suivantes :
- Raconter l’attaque du dragon puis l’intervention de l’animal fantastique.
- Décrire le héros du récit : l’animal fantastique.
- Utiliser le lexique relatif à la fiction.
- Employer le passé composé et le passé simple
 
حل تمارين atelier d'écriture

Oh ! Quel pays de cauchemar ! Tout peut arriver ici ! Les choses les plus horribles Cette nuit ne finira-t-elle donc jamais ? Et ce dragon ! On dit que ses yeux sont deux braises ardentes, son souffle, une fumée blanche et que, tel un trait de feu, il fonce à travers la campagne, dans un fracas de tonnerre, un ouragan détincelles, enflammant lherbe des champs. À sa vue, pris de panique, les moutons senfuient et périssent piétinés, les femmes accouchent de monstres. Les murs des donjons sécroulent à son passage. Au lever du jour, on découvre ses malheureuses victimes éparses sur les collines. Combien de chevaliers, je te le demande, sont partis combattre ce monstre et ne sont jamais revenus ? Comme nous, dailleurs
Assez ! Tais-toi !
Je ne le redirai jamais assez ! Perdu dans cette nuit je suis même incapable de dire en quelle année nous sommes !
Neuf cents ans se sont écoulés depuis la nativité
Ce nest pas vrai, murmura le second chevalier en fermant les yeux. Sur cette terre ingrate, le Temps nexiste pas. Nous sommes déjà dans lÉternité. Il me semble que si je revenais sur mes pas, si je refaisais le chemin parcouru pour venir jusquici, notre ville aurait cessé dexister, ses habitants seraient encore dans les limbes, et que même les choses auraient changé. Les pierres qui ont servi à construire nos châteaux dormiraient encore dans les carrières, les poutres équarries, au cur des chênes de nos forêts. Ne me demande pas comment je le sais ! Je le sais, cest tout. Cette terre le sait et me le dit. Nous sommes tout seuls dans le pays du dragon. Que Dieu nous protège !
Si tu as si peur que ça, mets ton armure !
À quoi me servirait-elle ? Le dragon surgit don ne sait où. Nous ignorons où se trouve son repaire. Il disparaît comme il est venu. Nous ne pouvons deviner où il se rend. Eh bien, soit ! Revêtons nos armures. Au moins nous mourrons dans nos vêtements de parade.
Le second chevalier navait pas fini dendosser son pourpoint dargent quil sinterrompit et détourna la tête.
Sur cette campagne noire, noyée dans la nuit, plongée dans un néant qui semblait sourdre de la terre elle-même, le vent sétait levé. Il soufflait sur la plaine une poussière qui semblait venir du fond des âges. Des soleils noirs, des feuilles mortes tombées de lautre côté de la ligne dhorizon, tourbillonnaient en son sein. Il fondait dans son creuset les paysages, il étirait les os comme de la cire molle, il figeait le sang dans les cervelles. Son hurlement, cétait la plainte de milliers de créatures à lagonie, égarées et errantes à tout jamais. Le brouillard était si dense, cerné de ténèbres si profondes, le lieu si désolé, que le Temps était aboli, que lHomme était absent. Et cependant deux créatures affrontaient ce vide insupportable, ce froid glacial, cette tempête effroyable, cette foudre en marche derrière le grand rideau déclairs blancs qui zébraient le ciel. Une rafale de pluie détrempa le sol. Le paysage sévanouit. Il ny eut plus désormais que deux hommes, dans une chape de glace, qui se taisaient, angoissés.
Là ! chuchota le premier chevalier. Regarde ! Oh ! Mon Dieu !
À plusieurs lieues de là, se précipitant vers eux dans un rugissement grandiose et monotone : le dragon.
Sans dire un mot, les deux chevaliers ajustèrent leurs armures et enfourchèrent leurs montures.
Au fur et à mesure quil se rapprochait, sa monstrueuse exubérance déchirait en lambeaux le manteau de la nuit. Son il jaune et fixe, dont léclat saccentuait quand il accélérait son allure pour grimper une pente, faisait surgir brusquement une colline de lombre puis disparaissait au fond de quelque vallée. La masse sombre de son corps, tantôt distincte, tantôt cachée derrière quelque repli, épousait tous les accidents de terrain.
Dépêchons-nous !
Ils éperonnèrent leurs chevaux et sélancèrent en direction dun vallon voisin.
Il va passer par là !
De leur poing ganté de fer, ils saisirent leurs lances et rabattirent les visières sur les yeux de leurs chevaux.
Seigneur !
Invoquons Son nom et Son secours !
À cet instant, le dragon contourna la colline. Son il, sans paupière, couleur dambre clair, les absorba, embrasa leurs armures de lueurs rouges et sinistres. Dans un horrible gémissement, à une vitesse effrayante, il fondit sur eux.
Seigneur ! Ayez pitié de nous !
Le Dragon


Le vent de la nuit faisait frémir lherbe rase de la lande ; rien dautre ne bougeait. Depuis des siècles, aucun oiseau navait rayé de son vol la voûte immense et sombre du ciel. Il y avait une éternité que quelques rares pierres navaient, en seffritant et en tombant en poussière, créé un semblant de vie. La nuit régnait en maîtresse sur les pensées des deux hommes accroupis auprès de leur feu solitaire. Lobscurité, lourde de menaces, sinsinuait dans leurs veines et accélérait leur pouls.
Les flammes dansaient sur leurs visages farouches, faisant jaillir au fond de leurs prunelles sombres des éclairs orangés. Immobiles, effrayés, ils écoutaient leur respiration contenue, mutuellement fascinés par le battement nerveux de leurs paupières. À la fin, lun deux attisa le feu avec son épée.
Arrête ! Idiot, tu vas révéler notre présence !
Quest-ce que ça peut faire ? Le dragon la sentira de toute façon à des kilomètres à la ronde. Grands Dieux ! Quel froid ! Si seulement jétais resté au château !
Ce nest pas le sommeil : cest le froid de la mort. Noublie pas que nous sommes là pour
Mais pourquoi, nous ? Le dragon na jamais mis le pied dans notre ville !
Tu sais bien quil dévore les voyageurs solitaires qui se rendent de notre ville à la ville voisine. . .
Quil les dévore en paix ! Et nous, retournons doù nous venons !
Tais-toi ! Écoute
Les deux hommes frissonnèrent.
Ils prêtèrent loreille un long moment. En vain. Seul, le tintement des boucles des étriers dargent agitées, telles des piécettes de tambourin, par le tremblement convulsif de leurs montures à la robe noire et soyeuse, trouait le silence.
Le second chevalier se mit à se lamenter.
 
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