La géologie | منتديات الدراسة الجزائرية

La géologie

La géologie est la science qui traite de la composition, de la structure, de l'histoire et de l'évolution des couches externes de la Terre, et des processus qui la façonnent. La géologie est une discipline importante parmi les sciences de la Terre. Associée à des méthodes de datations radiochronologiques et des études de météorites, elle a permis de déterminer l’âge de la Terre, que l'on estime actuellement à 4,57 milliards d'années. Elle intervient, en même temps que la géophysique appliquée, dans la recherche et/ou l’exploitation des ressources naturelles notamment le pétrole, le charbon, les minerais, les pierres précieuses et semi-précieuses et l'eau. Dans son acception actuelle, le terme géologie fut utilisé pour la première fois par Jean-André Deluc en 1778 ; il fut fixé l’année suivante par Horace-Bénédict de Saussure.

Définition géologie : nom féminin, prononcer jé-o-lo-jie, Science qui a pour objet l'histoire naturelle de la terre, la connaissance de la forme extérieure du globe, l'étude des différents terrains, celle de leur formation et de leur position actuelle.

Définition géologue : le géologue est un homme ou une femme de science et de terrain qui étudie la Terre en surface et en profondeur. C’est également un homme ou uen femme de laboratoire, qui analyse ses observations, les données recueillies et propose de nouvelles interprétations ou théories par des publications. Il faut avoir obtenu un master en géologie (bac+5) pour se dire géologue.


Définition géologique : qui a un rapport avec la géologie. Ex : le patrimoine géologique.


Un texte à méditer...

La Géologie, la Science de notre Terre.

Pour tenter de répondre à des questionnements existentiels ou par simple curiosité intellectuelle, l’homme s’est de tout temps efforcé de comprendre la planète sur laquelle il vit : sa place dans l’univers, sa structure, sa dynamique, son histoire et celle des organismes la peuplant.

Cette quête s’est rapidement doublée d’un besoin de trouver des ressources nécessaires à sa survie et au développement sociétal de son espèce (du silex aux ressources énergétiques).

La géologie moderne est enfant du siècle des lumières et de son rationalisme sans concession. Cependant ce n’est que récemment que l’habitant de la Terre a réalisé que Gê (Terre en grec), de Géologie, jusque là associé à un monde minéral inerte, était en fait dynamique et en permanente interaction avec la vie, l’hydrosphère et l’atmosphère.

Mais la prise de conscience la plus dérangeante est qu’à l’échelle de nos sociétés et de nos vies d’humains Gê n’est ni immuable ni inépuisable et que l’activité anthropique est aujourd’hui à même d’interférer d’une manière significative avec son fonctionnement (érosion des surfaces continentales, pollution des eaux, réchauffement climatique, etc.)

Comme l’ont déjà fait remarquer nombre d’auteurs, l’enjeu majeur de l’humanité est de faire vivre 9 milliards d’habitants en 2050 sur une Terre qui aujourd’hui en compte 6 milliards dont beaucoup sont mal nourris, n’ont pas accès à l’eau potable ou, faute d’espace, habitent dans des zones dangereuses. Les Sciences de la Terre sont au cœur de ce défi de l’avenir !

Cet enjeu justifie les objectifs qui sont ainsi assignés aux spécialistes des sciences de la Terre et qui sont :

•l’accès aux Ressources: eau, énergie, matériaux ;
•la protection des Sols: nourriture, environnement ;
•la gestion des Risques: prédiction des risques naturels et aménagement des espaces habités et/ou exploités ;
•l’évolution naturelle et le dérèglement du Climat ;
•les relations entre la Terre et la santé.

Le géologue se destine à sensibiliser le public et les décideurs aux difficultés que vont affronter nos sociétés dans les décennies à venir.

Il doit fournir au plus grand nombre les éléments de culture et les bases solides d’un esprit critique, nécessaires aux citoyens responsables pour être des acteurs objectivement informés du rôle de la géologie dans notre devenir en tant que société, d’une part,

Et réparer les géologues qui demain accompagneront le développement durable des sociétés humaines, d’autre part.

Là encore on ne peut que regretter l’indigence, pour ne pas dire souvent l’absence, de programmes structurés et cohérents de géologie dans les collèges et les lycées et les faibles moyens alloués aux universités pour leurs activités d’enseignement : comment fait-on des géologues sans pouvoir les emmener sur le terrain ?

Eu égard à l’importance de ce qui est en jeu pour notre avenir, le danger d’une telle absence de « vision géologique » est que le vide laissé par la science est rapidement occupé par des « maîtres à penser » dont la seule légitimité est le pouvoir médiatique. Les dégâts occasionnés risquent de compromettre les prises de position raisonnées dont l’humanité du XXIème siècle a cruellement besoin pour assurer son devenir.

Au-delà de ces enjeux vitaux, il en est un qui relève du devenir des fondements même de notre démocratie. La rationalité, évoquée plus haut et la laïcité permettant à cette dernière de pouvoir pleinement s’exprimer, peuvent ne pas être des acquis définitifs si nous ne les défendons pas pied à pied. Le retour au « savoir inspiré » c'est-à-dire à l’obscurantisme prôné par les créationnistes, ou pour tenter de faire plus moderne par les tenants de l’« intelligent design », n’est plus un danger lointain, apanage d’une arrière-garde ultraconservatrice du Sud profond des USA.

L’éducation des jeunes à la rationalité scientifique est un objectif majeur de notre société. Un enseignement de qualité de la géologie en général, et de la paléontologie en particulier pour lutter contre le créationnisme, ne peut que contribuer avec force à éviter une régression intellectuelle préjudiciable pour nos libertés et nos valeurs humanistes.

Il n’y aura pas d’environnement sans géologues.

Un géologue incapable de faire du terrain n’est pas un géologue.
 
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